TICE et transformation de l’enseignement des lettres Table-ronde dans le cadre des journées interTICE

, par BERNOLLE Marie-Anne, Chargée de mission pour l’Inspection de Lettres

Table ronde TICE et lettres

Dans le cadre des journées InterTICE de l’Académie de Versailles, le GEP lettres a proposé sous forme de table ronde le Mardi 11 Mai 2010 une réflexion sur la manière dont l’intégration des TICE influe sur notre enseignement.

« En quoi l’usage des TICE, l’accès immédiat et infini aux savoirs et aux sources, déplace l’enseignement des Lettres ? »

Modérateur de la table ronde

Christelle MEMBREY, Correspondant TICE/lettres de l’Académie de Dijon. S’intéresse particulièrement à la réflexion sur les communautés en ligne et éducation critique à internet

Participants à la table ronde :

 Catherine BIZOT, Inspecteur Général des Lettres qui œuvre pour les TICE et pilote, au plan national, une initiative autour de l’histoire du livre et de la lecture : quel devenir pour le livre ? - livre numérique, lecture en ligne.

 Monique LEGRAND, Inspecteur Pédagogique Régional, Académie de Versailles.
Chargée particulièrement des langues et cultures de l’antiquité. Responsable de la partie Langues de l’Antiquité du site de Versailles.

 Max BUTLEN, Maître de Conférence à l’Université de Cergy Pontoise. Directeur de la revue Le Français Aujourd’hui.

 Anne-Marie PATTENOTE, Professeur de lettres modernes en collège, Académie de Versailles. Travaille pour Le Clémi.

 Marie-Anne BERNOLLE, Professeur de Lettres classiques en CPGE, Académie de Versailles. Membre du GEP.

Préambule de Corinne LEENHARDT

IA-IPR de Lettres, Responsable du Site Lettres de l’Académie de Versailles.

L’accès direct aux ressources textuelles, culturelles et artistiques modifie-t-il les pratiques d’enseignement, les démarches didactiques et pédagogiques ?
Les techniques de l’information et de la communication sont désormais dans la pratique de la plupart des élèves. Elles permettent de démultiplier au cœur de la classe des situations « authentiques » de communication au sens où les élèves et le professeur sont au cœur de la production et de la diffusion des textes, participent à l’élaboration de ressources. Dès lors, la séquence didactique ne peut se concevoir sans une recherche, une quête, une hiérarchisation, l’invention d’une restitution sous la forme d’une nouvelle ressource. Comment reconsidérer le travail de préparation du professeur, son action au cœur de la classe, les activités proposées et leur évaluation ?

Les TICE s’imposent dans notre enseignement.
 Pour le lycée, l’importance et l’intérêt des TICE sont à penser en relation avec la construction de ressources et de plates-formes éditoriales qui permettent aux élèves d’écrire et de lire.
 Pour le collège, l’utilisation des TICE est à penser dans le cadre du socle commun de compétences et de l’enseignement histoire des arts, pour les dispositifs d’aide et les heures d’accompagnement.
Les TICE sont le moyen incontournable de la production et de la diffusion des ressources des élèves.

Quelles sont donc les retombées des TICE ?
Les TICE transforment-elles didactique et pédagogie du français ?

Introduction

En introduction, a été proposée la projection d’un film réalisé en classe relais avec Mélinée Simonot, Professeur de Lettres Modernes, Académie de Versailles.

Est proposé à ces élèves en rupture scolaire et regroupés dans une « Classe relais » un travail de production écrite en ligne et de lecture, en partenariat avec la BNF à partir du travail de François Bon « Ecrire la mer ».

http://expositions.bnf.fr/lamer/ecrire/

Le professeur rappelle aux élèves qu’ils ont précédemment été amenés à évoquer des souvenirs relatifs à la mer après lecture d’un extrait des Travailleurs de la Mer de Victor Hugo, d’un poème de Saint-John Perse, et d’un extrait de La Mer de Virginia Woolf, qu’ils ont également recherché des images de mer sur internet. Puis leur est proposée l’écoute d’un extrait de Claude Debussy « Jeu de vagues ».
Après l’écoute, les élèves sont invités à mettre des mots sur la musique qu’ils viennent d’écouter ensemble. Puis ils écrivent sur traitement de texte un petit passage évoquant souvenirs et sensations sur la mer.

A l’issue du film, a d’abord été soulignée l’importance de l’image qui peut avoir une fonction propédeutique. Elle aide les élèves à se construire des représentations mentales, à appréhender des processus ou des concepts qui leur échappent. Le document filmique met aussi en relief l’apport de l’outil TICE dans la construction de la pensée et l’élaboration d’un écrit. Son intérêt est sa grande souplesse. Sur une feuille, amener à modifier l’écrit c’est rayer et faire recommencer. Avec l’outil TICE au contraire, il est possible de déplacer, modifier, corriger. Affectivement, l’élève a l’impression non pas de recommencer - ce qui leur paraît vite fastidieux - mais de progresser, d’enrichir son travail.
Est également rappellé que contrairement à beaucoup d’expérimentations qui ont d’abord été faites dans des établissements modèles avant d’être étendues, les TICE ont trouvé leur premier terrain d’expansion dans les classes en difficultés, là où les méthodes dites traditionnelles n’étaient plus possibles. Il faut donc comprendre comment elles modifient le rapport des élèves au travail, le rapport professeur/élève..., analyser comment elles influent profondément sur les modalités de l’enseignement et ce qu’elles peuvent apporter à l’enseignement.
Il est aussi à noter que l’usage du multimédia favorise l’enrichissement de l’enseignement en mettant à la disposition des professeurs et des classes le son, l’image, les textes. Il offre une variété nouvelle d’approches pour travailler les compétences au coeur de notre discipline.
Semble important aussi le rôle qu’a l’écran. Il met l’élève à distance par rapport à son propre travail ; il est ainsi placé aussi en position de lecteur de son propre texte ce qui le rend capable d’un regard critique. On pourrait ajouter qu’il met aussi l’élève à distance par rapport à ses propres inhibitions, ses complexes, ses peurs et ses refus. Les expériences d’écriture faites avec les élèves conduisent souvent à constater la réussite particulière des élèves les plus en difficulté.

Redéfinition du rôle du professeur

Un travail de coopération

Selon les dernières évaluations des compétences d’écriture et de lecture des élèves, il apparaît évident que le recours aux TICE tend à faire apparaître et à développer des compétences nouvelles. L’internet donne accès à une quantité de sources et d’informations qui imposent l’apprentissage à l’accès à l’information. Il s’agit d’apprendre à trier, juger, s’approprier, reformuler. Ainsi la formation de la culture à l’information suppose un travail autour de la maîtrise des langages.

De cette rencontre entre le numérique et le pédagogique, c’est le pédagogique qui en ressort renforcé, sous une forme nouvelle qui est celle de la CO-opération. Le numérique incite à un travail co- pour ne pas dire trans-disciplinaire. Il impose la co-ordination des équipes pédagogiques, conduit élèves et professeurs à être co-auteurs d’une production. Il contribue à établir une co-hérence nouvelle entre monde scolaire et monde extérieur, une co-hésion nouvelle entre l’école et la maison.

Un rôle de médiation

La pratique des outils TICE dans le cadre de l’enseignement fait courir au professeur et aux élèves un double risque.
Le risque de dispersion tout d’abord, parce que le professeur comme l’élève peut se perdre sur le web, jusquà l’infini, parce que la diversité des pratiques et la possibilité du recours à une multiplicité d’outils techniques peut faire perdre des yeux - au moins ceux des élèves - la finalité première, qui ne peut être que de l’ordre de la littérature et du langage.
S’ensuit donc un risque de satellisation des pratiques et de diffraction des connaissances, à l’image d’une navigation erratique sur la toile.

Limiter, cadrer, guider

Une telle remarque conduit à insister sur le rôle plus que jamais primodial du professeur : limiter, cadrer, guider.

 Limiter : se limiter et limiter le travail des élèves dans le temps et en quantité - au risque de faire rire, oui, on peut être en situation de limiter les élèves dans la quantité de travail accompli. L’expérience de la frustration et du renoncement, raisonnés, font aussi partie de l’apprentissage du traitement de l’information.
Le facteur temps - pour nous, mais aussi pour les élèves - est en effet un élément essentiel. Il est bon de se poser la question de l’intérêt de l’exercice proposé, en regard du temps qui y sera consacré et de l’exploitation qui en sera faite. Demander aux élèves de réaliser un diaporama pour accompagner la récitation d’un poème et de le mettre ainsi en son et en image peut être intéressant en soi. Mais le jeu en vaut-il la chandelle si les élèves sont invités à le faire intégralement chez eux, en totale autonomie, dès lors qu’un élève sur 10 sera interrogé, que leurs diaporamas ne seront ni visionnés, ni publiés, et ne participeront pas même à la validation du B2i ?

 Cadrer : la question essentielle est celle des objectifs. Il s’agit en effet d’accompagner les élèves dans la construction d’un savoir raisonné en leur proposant à l’échelle de la séance, de la séquence, de l’année un parcours pédagogique. Le recours à l’outil TICE n’est pas gratuit et ne doit pas se donner comme sa propre fin.

 Guider : dès lors que le travail passe par la manipulation d’outils, s’impose un mode opératoire. C’est au professeur de tenir compte de la multiplicité des ressources qui rendent facile une simple récollection d’informations, de la masse des données toutes faites qui se trouvent sur internet, de la qualité disparate de l’information.
Le travail de guidage consiste donc à circonscrire le domaine de recherche et/ ou de réflexion, à cibler les ressources à utiliser, à organiser dans le temps et dans son déroulement l’élaboration du travail, des recherches à la production.

En réalité, la question que pose la gestion des nouvelles technologies dans notre enseignement nous ramène à des problématiques déjà existantes, mais
en les radicalisant et en multipliant les risques et les conséquences.

La transformation des conditions de travail

Pour le professeur

Le premier élément de la nouvelle donne didactique est la pluralité :
multiplication des voies et des voix énonciatives.

 diversité et diversification des sources
 richesse de l’apport culturel
 diversité des activités et des approches que l’on peut proposer aux élèves.

On retiendra en effet la manière dont l’outil TICE permet d’apporter au cours une densité culturelle jusque là impossible grâce à une économie de temps dans le cadre de la classe et une économie de moyens (Ce qui souligne la nécessité que tout le monde soit correctement équipé.).
Il facilite la mise en situation et la mise en perspective des textes ; il favorise la multiplication des points de vue en permettant une mise en perspective dans l’espace et dans le temps.

Le recours aux outils informatiques apporte au professeur, dans le cadre de l’enseignement, une souplesse nouvelle.
Il change de ce fait la relation aux programmes, en permettant d’aborder des oeuvres et des auteurs qu’on se serait jusque là interdits.
Il modifie également la relation à l’élève. Avec l’irruption de l’outil, la relation frontale professeur / classe est une des relations possibles, mais pas la seule.

Pour l’élève

Par le biais du numérique, les élèves sont placés dans des situations directes et effectives de communication.
Avant l’ère TICE, la mise en situation restait essentiellement virtuelle et reposait dans le cadre du cours sur nos capacités propres d’acteur et notre génie de la mise en scène pour faire imaginer aux élèves la réalité concrète et leur donner envie de se projeter dans cette réalité virtuelle comme si c’était vrai.

L’outil numérique, dans sa diversité, nous donne la possibilité dans le cadre du cours de placer les élèves dans la situation effective de produire un vrai magazine - en ligne -, de procéder à une réelle interview, - enregistrée avec la fonction vidéo du moindre appareil numérique.
Les élèves sont ainsi lecteurs ou auditeurs de leurs propres prestations, ce qui implique un regard critique et l’apprentissage de l’autocritique, à terme adventice dans la production même du discours ; plus important encore, leur production est appelée à être lue par leurs pairs, par leur famille, par un public. Sortir l’écrit produit du strict contexte de la classe conduit à modifier le rapport de l’élève à l’écriture et au travail qu’elle suppose.

Conséquences sur le travail du professeur.

Elaborer les consignes

Penser la consigne suppose de réfléchir au biais par lequel les élèves vont pouvoir le mieux s’approprier la matière et les connaissances. Il s’agit à la fois de tenir compte du type d’informations que les élèves vont pouvoir trouver, des caractéristiques des sites exploitables et des objectifs didactiques que l’on se donne. La production envisagée, quelle qu’elle soit, doit être un lieu de réinvestissement.

La consigne doit inviter les élèves à opérer un déplacement (dans le temps, dans l’espace ...), un changement de point de vue, qui contraint les élèves à :
 lire la documentation
 sélectionner ce qui est intéressant
 se l’approprier
 le réinvestir

Un exemple : demander à des latinistes de faire un dossier sur les Guerres puniques reviendrait à leur demander une compilation - pour ne pas dire un pillage pur et simple - des sites existants.
On peut imaginer de donner aux élèves la consigne suivante :
« Vous raconterez, à la manière de Tite-Live, les guerres puniques en adoptant le point de vue du Carthaginois ».

Une telle consigne invite les élèves :
 à rechercher des informations sur les guerres puniques ;
 à sélectionner les épisodes à retenir ;
 à s’approprier les connaissances historiques ainsi accumulées et les connaissances acquises sur les spécificités du genre historique à Rome (au cours de la séquence) ;
 à les réinvestir dans le travail de réécriture.

Dans ce cadre, le choix de la production est essentiel. La diversité des outils techniques gratuits et faciles d’emploi - sites, blogs, diaporama, logiciels pour fabriquer des films ... - multiplie à l’infini les types de productions à proposer qui permettent de placer les élèves dans une situation concrète de production et de réception.
Tout particulièrement, les productions peuvent trouver une légitimité dans le cadre de la réflexion sur « production et réception des textes » ou peuvent s’articuler, selon, avec « Histoire des arts ».

Le travail de préparation

Il est indubitable que le travail de préparation s’en trouve augmenté. Au travail de préparation classique qui reste à l’ordre du jour s’ajoutent la recherche des ressources en amont et l’encadrement des recherches.

Les questions à aborder sont de différents ordres :

 recenser, analyser, choisir, hiérarchiser les ressources

 mettre en relation :
des objectifs en terme de compétences
des objectifs en terme de connaissances
ET les type des ressources à disposition
ce qui détermine le choix de la production

 les modalités de mise en œuvre :
Le temps de navigation libre éventuel et l’objectif à donner
La phase de tri et d’approfondissement
La conception du projet de production
La réalisation de la production
ce qui suppose d’accompagner les élèves pas à pas

 réfléchir à l’encadrement dans le temps des élèves :
rythme du travail
temps passé en recherche
travail en classe / travail personnel à la maison
travail collectif / travail en petits groupes

 préparation d’un mode opératoire :
Consignes : sujet, objectifs, le type de production
Organisation dans le temps et objectifs intermédiaires
Identification des ressources à utiliser / manière de les exploiter

Une redéfinition du rôle du professeur en classe

Il peut y avoir des temps où le professeur n’a pas la main sur l’action. Il se retrouve comme en retrait, pour un moment désinvesti de l’initiative. D’acteur, il devient observateur.

De fait, les activités TICE supposent un transfert, pour un temps déterminé, de l’initiative, du professeur aux élèves.
MAIS une iniative téléguidée. C’est en cela que les deux phases initiales et finales revêtent une importance primordiale :
 Préparation / initialisation du projet
 Exploitation à l’échelle de la classe de ce qui a été fait.

Le professeur se retrouve ainsi disponible ce qui laisse la possibilité d’un autre relationnel :
 des échanges individuels ou en petits groupes qui laissent la place aux conseils, à l’échange d’idée d’égal à égal, à la plaisanterie ;
 une attention portée à chacun ce qui ménage un espace tout trouvé pour une pédagogie différenciée ;
 l’observation des comportements, des réactions, des méthodes mises en oeuvre par les uns et les autres : cela permet une connaissance beaucoup plus approfondie des individualités constitutives de la classe.

Pour une redéfinition de la lecture

Il semblerait qu’à la lumière de cette décennie pendant laquelle le numérique a fait irruption dans notre société nous puissions affirmer que cela a transformé les compétences attendues chez l’individu. Il s’impose de comprendre en quoi pour penser et repenser en regard nos pratiques pédagogiques.

On peut légitimement supposer que le numérique favorise l’exercice de compétences nouvelles de lecture, qu’il influe sur les formes que peut prendre la lecture.

Lire sur internet impose plus que jamais un travail de repérage. La médiation de l’outil numérique implique une posture critique face à ce qui est lu.
Ces pratiques nouvelles appellent et supposent un rapport différent aux textes.
La lecture se fait en effet lecture discontinue et parcellaire. La discontinuité faisait déjà partie de la lecture ; l’on peut même dire que c’est le fait d’un lecteur qui a acquis une certaine maturité que de savoir se promener dans le texte littéraire.
On peut ainsi être amené à penser la lecture comme un véritable parcours, parcours à travers la documentation certes, mais aussi à travers les textes littéraires eux-mêmes. Grâce à l’informatique, on peut voyager plus et mieux et inviter à ce voyage à travers les textes littéraires des petits voyageurs qui n’oseraient y prétendre.
Les textes littéraires restent en effet premiers et le coeur même de notre enseignement. Une fois l’outil TICE maîtrisé et installé dans l’enseignement, il est dépassé et disparaît au profit du texte même, qui conserve plus que jamais une place centrale, qu’il soit texte à lire ou texte à produire.

Il reste encore à penser et à approfondir les modalités de lecture des textes longs.
Plus encore, Max Butlen a souligné lors de cette table ronde, que le numérique posait la question du devenir du texte, émettant l’hypothèse de l’émergence d’une forme nouvelle de texte sur le mode d’une combinatoire. Un nouvel objet livre ? Une nouvelle conception de la lecture ? D’autres pratiques de lecture ? Voilà des questions à nous poser dans les années à venir.

Conclusion

On a pu dans le passé avoir l’impression que l’Education Nationale avait raté des trains ou était parfois montée trop vite.
Il est évident que la société est entrée dans l’ère du numérique. L’école peut et doit s’emparer de pratiques qu’ont les élèves à titre privé dans leur grande majorité. Il s’agit d’intégrer à nos pratiques pédagogiques des pratiques comme celles des chats, de twitter, des blogs, de la tenue d’un site, de l’usage de l’I-pod, de la création de vidéos,...
En incorporant ces pratiques à notre pratique pédagogique et en en faisant des outils didactiques, nous contribuons à rationaliser des pratiques qui peuvent se faire au mépris de toute règle, de toute connaissance des limites, du droit, de la morale. En revisitant ces pratiques, nous leur ôtons leur gratuité et leur donnons une finalité culturelle. C’est en effet l’usage qui fait l’intérêt de l’outil.
Ainsi la réflexion conduite sur les technologies numériques fait apparaître de nouvelles postures intellectuelles, souligne que des pratiques comme la lecture ou l’écriture s’en trouvent profondément modifiées et sont appelées à être redéfinies, implique la nécessité de repenser la pédagogie au sein de la classe et nos pratiques didactiques.
Nous finirons donc sur cette citation de Sénèque : « il n’y a pas de vent favorable pour qui ne sait où se diriger » (Brochure Tice et Lettres, Laurence Duvieuxbourg et Sébastien Hébert, sous la direction de Claude Carpentier, IPR). Elle nous rappelle opportunément que la révolution technologique que nous vivons aura le sens que nous saurons lui donner.

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