Pour une mise en scène historiquement informée de l’École des femmes

, par BERNOLLE Marie-Anne, Chargée de mission pour l’Inspection de Lettres

Frédéric Sprogis est agrégé de lettres modernes et docteur en littérature et civilisation françaises. En parallèle de ses recherches, dirigées par Georges Forestier et consacrées à la fureur dans la tragédie française des XVIe et XVIIe siècles, il a souhaité faire l’expérience de la déclamation historiquement informée et s’est donc engagé, en 2013-2014, dans le programme de recherche expérimentale « Mettre en scène L’École des Femmes selon les sources historiques », dirigé par Bénédicte Louvat, Pierre-Alain Clerc et Mickaël Bouffard. Pour approfondir, un numéro de la revue électronique Arrêt sur scène/Scène focus rend compte de l’ensemble de ce programme.

L’Association suisse pour un « Théâtre à la Source », présidée par Pierre-Alain Clerc, a été créée en 2016 dans le but de soutenir le programme de recherche expérimentale « Mettre en scène L’École des Femmes selon les sources historiques », ainsi que ses éventuels prolongements. Sans but lucratif, elle a financé la fabrication des costumes, la construction du décor et la production des spectacles, des répétitions aux tournées. Grâce à son site internet https://alexandrin.org, elle distribue le double DVD du spectacle de manière à rembourser les frais engagés pour proposer L’École des Femmes au public entre 2016 et 2018.

La captation du spectacle a été réalisée dans les théâtres de Porrentruy et Cossonay, en Suisse. La troupe du « Théâtre à la Source » est notamment composée de Pierre-Alain Clerc (Arnolphe), Olivier Bettens (Chrysalde), Luc Davin (Alain), Marine Frileux (Georgette), Tiphaine Pocquet du Haut-Jussé (Agnès), Frédéric Sprogis (Horace), Marc Douguet (Le Notaire), Matthieu Franchin (Enrique), Bénédicte Louvat (Oronte).

La présente conférence, donnée par Frédéric Sprogis le 8 février 2021 lors de la « Journée théâtre » de l’académie de Versailles, reprend la démarche qui a été celle de la troupe dans le cadre de cette recherche expérimentale. Ce faisant, il propose des axes de réflexion, appliqués à l’École des femmes, qui peuvent plus largement nourrir notre réflexion sur la mise en scène des pièces de Molière.

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