Voyage aux enfers : l’île des morts ou d’un monde à l’autre

, par DE ROUX Haude, Lycée de Clamart

Le parcours ici proposé s’inscrit dans le cadre de l’objet d’étude « L’homme et le divin », des programmes de l’enseignement optionnel de 2de LCA, en grec. Il suit une séquence menée sur les monstres et les êtres hybrides dans la mythologie, où il a été question du Minotaure et de Minos, le dieu des enfers. Débuté en mars 2019, ce parcours a été réalisé dans sa quasi-totalité par des élèves confinés, guidés par une professeure confinée elle aussi, dans un souci de « continuité pédagogique ». C’est pourquoi ses supports audiovisuels et visuels sont nombreux et la séquence est émaillée de podcasts et de documents iconographiques accompagnant les textes. C’est donc une séquence qui peut tout aussi bien être faite à distance et en classe (ou salle informatique).

Explication des dessins schématisés qui jalonnent le parcours  [1]

Remarques à l’adresse des professeurs.

Recherche personnelle qui sera engagée par les élèves.

Pour aller plus loin, selon la curiosité des élèves, l’intérêt du professeur et si le temps imparti le permet.

Étape 1 - La catabase dans la littérature épique. De l’île des Morts aux enfers…

1. Une entrée par l’image. De l’île au monde souterrain.

Compétence travaillée - Analyser une œuvre d’art

Support : source papier ou numérique

L’île des morts Arnold Böcklin - Version de Bâle, 1880
Notes sur le tableau

Arnold Böcklin intitula d’abord son œuvre « L’île du rêve ». Et de prime abord, c’est bien son aspect onirique qui nous marque. Datant du milieu du XIXe siècle, le peintre est fortement influencé par son époque et le courant symboliste. Influence certaine d’Arthur Rimbaud (qui publie « Une saison en enfer » en 1873). Les dimensions de l’irréel, du fantastique, du rêve sont à souligner par le jeu des contrastes et la forte antithèse des couleurs chaudes et froides. Le peintre a fait cinq versions de ce thème et il rebaptisa plus tard cette toile « L’Île des Morts » à cause des éléments qui la composent, que l’on peut demander aux élèves de repérer et d’identifier : le cyprès est d’abord l’arbre des contrées souterraines, présents dans les cimetières comme symbole de tristesse et symbole du silence. Le palais enchâssé dans la roche est en partie troglodyte et rappelle des caveaux. Le nocher Charon semble vivant car il est nimbé des derniers rayons du jour, en contraste avec le cercueil convoyé. Tout suggère le monde des morts vers lequel la barque s’achemine. On notera enfin que le voyage s’effectue sur une trajectoire horizontale que ne comporte pas l’étymologie du mot « catabase » (κατα+βαίνω) en titre qu’on pourra élucider. De nombreuses copies de ce tableau furent exécutées par la suite, témoignage de son succès et de l’inspiration qu’il éveilla.

2. Des mondes non cloisonnés

Les mondes des morts et celui des vivants ne sont pas cloisonnés puisque certains mortels parviennent à en revenir…

Des héros qui ont fait le voyage…

Compétence travaillée - Préparer un exposé

Supports de recherches numériques : sites internet.

À vous !
Faire une recherche sur les personnages suivants et les présenter en quelques phrases agrémentées d’une image pertinente qui illustre leur aventure. L’illustration sera légendée selon la méthode vue en cours au premier trimestre (noter les sources).
Thésée, Hercule, Ulysse, Psyché, Orphée.

Durée estimée : 1h30.

Un temps de recherche est indiqué pour éviter que les élèves ne se perdent dans une longue et fastidieuse navigation.
Le travail réalisé peut être posté sur une boîte de courrier électronique ou l’ENT dans un format Word facilitant la correction et les annotations.

L’exemple d’Ulysse

D’après l’Odyssée de Homère : chant XI, vers 11 à 53

Compétence travaillée - Lecture / lexique

Support : source audio

À vous !
Lire l’extrait suivant présenté en version française, avec des passages en violet quand il s’agit de version bilingue [2]

Initié par Circé au rituel de la convocation des morts, Ulysse se rend à l’entrée des Enfers, où il se livre à des libations et des sacrifices pour convoquer le fantôme du devin Tirésias qui pourra lui donner des renseignements sur la suite de son périple et l’informer sur son sort…

Consulter le texte

« Le vaisseau arrivait au bout de la terre, au cours profond de l’Océan. Là sont le pays et la ville des Cimmériens, couverts de brumes et de nuées ; jamais le soleil, pendant qu’il brille, ne les visite de ses rayons, ni quand il s’avance vers le ciel constellé, ni quand il retourne du ciel vers la terre ; une nuit maudite est étendue sur ces misérables mortels. Arrivés là, nous échouons le vaisseau, nous débarquons les bêtes ; et, suivant le cours de l’Océan, nous arrivons nous-mêmes au lieu que m’avait dit Circé. Là Périmée et Eurylochos maintinrent les victimes ; moi cependant, ayant tiré du long de ma cuisse mon coutelas aigu, je creusai une fosse d’une coudée en long et en large ; tout autour je versai des libations pour tous les morts : une première de lait mêlé de miel ; une seconde de doux vin ; une troisième d’eau ; par-dessus, je répandis la blanche farine d’orge = ἀμφ᾽ αὐτῷ δὲ χοὴν χεόμην πᾶσιν νεκύεσσι, /πρῶτα μελικρήτῳ, μετέπειτα δὲ ἡδέι οἴνῳ,/ τὸ τρίτον αὖθ᾽ ὕδατι·
J’adressai une ardente prière aux têtes vaines des morts ; à mon retour en Ithaque, je leur sacrifierais en ma demeure une génisse stérile, ma plus belle, et je remplirais d’offrandes le bûcher. Pour Tirésias seul, j’immolerais à part un bouc tout noir, le plus fort du troupeau. Quand j’eus imploré par vœux et prières ces tribus de morts, je saisis les bêtes et leur coupai la gorge au-dessus de la fosse, et le sang noir y coulait.
Les âmes des morts se rassemblaient du fond de l’Érèbe : αἱ δ᾽ ἀγέροντο/
ψυχαὶ ὑπὲξ Ἐρέβευς νεκύων κατατεθνηώτων

jeunes épousées, jeunes hommes, vieillards éprouvés par la vie, tendres vierges dont le cœur novice n’avait pas connu d’autre douleur, νύμφαι τ᾽ ἠίθεοί τε πολύτλητοί τε γέροντες /παρθενικαί τ᾽ ἀταλαὶ νεοπενθέα θυμὸν ἔχουσαι,

et combien de guerriers blessés par les javelines armées de bronze, victimes d’Arès, avec leurs armes ensanglantées ! Ils venaient en foule de toute part autour de la fosse, élevant une prodigieuse clameur.
Et moi, la crainte blême me saisissait. ἐμὲ δὲ χλωρὸν δέος ᾕρει
Alors, je pressai mes compagnons d’écorcher les bêtes, qui gisaient, égorgées par le bronze impitoyable, de les rôtir, et de prier les dieux, le puissant Hadès et l’effroyable Perséphone. Moi, ayant tiré du long de ma cuisse mon épée aiguë, je restais là et j’empêchais les morts, têtes débiles, [11,50] d’approcher du sang, avant que j’eusse interrogé Tirésias. La première âme qui vint fut celle de mon compagnon Elpénor. Il n’avait pas encore reçu de sépulture sous la terre aux larges chemins ; nous avions laissé son corps au manoir de Circé, sans le pleurer ni l’ensevelir ; car une autre tâche nous pressait. A sa vue mes larmes jaillirent et mon cœur fut pris de pitié. »

À vous !
Quelles pratiques et quels rites liés au monde des morts pouvez-vous relever ?

  • Relever le champ lexical de la religion et celui relatif à la mort dans la version française et le texte bilingue.
  • Écrire en grec les mots extraits des parties bilingues.
Un conseil
Pour vous aider à travailler sur le texte : souligner les mots qui vous semblent importants et que vous pouvez parfois rapprocher de mots français.
Vous pouvez cliquer sur « activer la correction » pour compléter ce document et créer les espaces et insertions à votre convenance.

À vous !

  • Chercher 2 illustrations qui pourraient accompagner ce texte. Vous n’oublierez pas de légender vos choix iconographiques. Une phrase de l’Odyssée accompagnera votre légende.

Durée estimée : 1h30 heures.

Support : source numérique.

Pour le professeur, quelques notes et remarques…

Quelques pistes concernant le lexique :

  • on peut dans une reprise ou une correction s’attacher à analyser la forme νεκύων pour en identifier la racine *nek- présente dans des mots français (nécropole, nécromancie…) ;
  • le terme « catabase » (κατα+βαίνω) en titre peut être rapproché de termes comme κατατεθνηώτων.
    Il s’agit bien dans de nombreux cas d’une descente.

    Lors de l’évaluation du travail des élèves

  • on s’attachera à voir la pertinence des gestes, signes de pratiques funéraires. Les archéologues parlent « d’une architecture du geste » ;
  • on valorisera aussi la pertinence de leur choix propre à nous renseigner sur les rituels funéraires

Pour aller plus loin…




Sur les pratiques funéraires
De nombreux sites proposent des exposés.

Sur le rôle du dieu Hermès et la pompe solennelle (racine *pomp-)

Hermès psychopompe - Collection des Antiquités, Munich
Assis sur un rocher, le dieu s’apprête à conduire une âme défunte dans les Enfers. Lécythe attique à fond blanc, v. 450 av. J.-C.
Source

Le dieu Hermès représenté dans sa fonction de psychopompe : assis sur un rocher, le dieu s’apprête à conduire une âme défunte dans les Enfers ; lécythe attique à fond blanc, vers 450 av. J.-C.
On expliquera la formation de psych-o-pompe (πομπεύω : escorter, conduire//pompes funèbres//Hermès est le πομπεύς qui conduit les âmes et fait partout comme celui qui fait partie du cortège) ; elle illustre que le voyage est affaire des hommes et des dieux, qu’il est guidé par des rites dans une géographie dont les noms propres sont des repères…


Du côté du monde latin : l’exemple d’Énée

Virgile, Énéide, Chant VI

Compétence travaillée

  • Comparer deux sources antiques
  • Comparer une source antique avec une source moderne

Support : source papier ou numérique

Énée fils d’Anchise et de la déesse Vénus a fui Troie pour fonder une nouvelle cité en Italie, selon la volonté des dieux. Accompagné de la Sybilles de Cumes, une prophétesse, il commence sa descente aux enfers ou « catabase ») pour consulter l’ombre de son père Anchise, mort durant leur périple ; il arrive au bord de l’Achéron ; il assiste alors à un spectacle bouleversant : Charon, le nocher des enfers, est en train de trier les âmes implorantes.

Consulter le texte

305 Toute une foule éparse près des rives se pressait à cet endroit :
des mères et des époux, et les corps sans vie de héros magnanimes,
des enfants et de jeunes vierges, des jeunes gens placés sur le bûcher
sous les yeux de leurs parents ; ils sont nombreux comme les feuilles,
qui, dans les forêts, glissent et tombent au premier froid de l’automne,
6, 310 ou comme les myriades d’oiseaux qui, venus du large vers la terre,
se rassemblent, dès que la froide saison les fait fuir à travers l’océan
et les pousse vers des terres baignées de soleil.
Ils restaient debout, suppliant de pouvoir traverser les premiers,
et tendaient les mains, dans leur désir de l’autre rive.
6, 315 Mais le triste Nocher accepte tantôt ceux-ci, tantôt ceux-là,
refoulant tous les autres, bien loin à l’écart du rivage.
Énée, étonné et ému par ce tumulte, dit :
"Dis-moi, vierge, que veulent ces gens rassemblés près du fleuve ?
Que veulent ces âmes ? Quelle différence sépare celles-ci qui délaissent
6, 320 la rive et celles-là qui, de leurs rames, balaient les eaux livides ?« La prêtresse chargée d’ans lui répondit brièvement ceci : »Rejeton d’Anchise, descendant véritable des dieux,
tu vois les eaux profondes du Cocyte et le marais du Styx,
dont la puissance fait redouter aux dieux de jurer et de faillir à leur serment.
6, 325 Tous ceux que tu vois, c’est la foule misérable des morts sans sépulture ;
ce portier est Charon ; ceux que transporte la rivière sont les inhumés.
Les autres ne peuvent passer ces rives effrayantes et ces flots rauques
avant que leurs ossements n’aient trouvé leur lieu de repos.
Ils errent pendant cent années, voletant autour de ces bords ;

À vous !
Quels points communs avec le passage de l’Odyssée observez-vous ?

  • Que pensez-vous du paysage décrit au regard de l’œuvre de d’Arnold Böcklin ? Justifiez votre réponse par un relevé lexical précis dans la traduction française.
  • Quel rapprochement pouvez-vous opérer entre les deux premiers documents et ce tableau de Arthur Bowen Davies ci-dessous ? Quelles différences notez-vous également ?
Les Champs Élysées Arthur Bowen Davies, 1928
The Phillips Collection, Washington
Source

Étape 2 - Et une fois dans l’Hadès...

Lire quelques extraits

Compétence travaillée - lire en français un extrait d’œuvre antique.

Support : source papier ou numérique

1- Énée et la Sybille approchent du fleuve mais

dès que le nocher les aperçut tourner leurs pas vers la rive, de lui-même il les interpelle. Ce lieu est celui des ombres et il est interdit de transporter des corps vivants sur la barque du Styx. Il se souvient de son expérience passée avec Hercule qui attaqua de sa main le gardien des Enfers, et avec Thésée et Pirithoos qui tentèrent d’emmener la femme de Pluton. La Sybille parle alors brièvement pour le rassurer : le Troyen Enée descend vers son père ; puis elle découvre le rameau d’or qui était caché sous son vêtement et le montre au nocher dont le cœur se vide de sa colère. Il les dépose enfin au-delà du fleuve »

Virgile Énéide, VI,5

2- Le nocher Charon, en compagnie de Ménippe et Hermès, entreprend un voyage comique
Lucien Dialogues des morts (Cf. ci-dessous)

Lire en grec

Compétence travaillée - Traduire

►Support : source papier ou numérique avec appareillage du texte

Pour le professeur, quelques notes et remarques…

Il y a des personnages récurrents chez Lucien, des personnages bien réels, comme ce philosophe cynique nommé Ménippe de Sinope ou Ménippe de Gadara, qui aurait vécu entre le IVème et le IIIème siècle avant J-C. Il serait donc un contemporain de Théophraste… Esclave d’origine phénicienne, il aurait servi un maître du nom de Bâton (cela ne s’invente pas !) ; puis, après avoir acheté sa liberté, il se serait enrichi en pratiquant l’usure – comportement bien surprenant de la part d’un philosophe cynique. Il a été immortalisé par Velázquez.

Ménippe de Gadara Diego Velázquez, 1638

Voici en guise d’exemple une manière de proposer à distance une traduction littérale, juxtalinéaire aux élèves.

À vous !
Faire une traduction juxtalinéaire du texte bilingue proposé, en usant de couleurs ou en décomposant les répliques comme ci-dessous.

Les personnages sont : – ΧΑΡΩΝΟΣ ΚΑΙ ΜΕΝΙΠΠΟΥ (CHARON, MÉNIPPE)

Voici deux dispositions possibles

Durée : 30 minutes

Support : Extrait du passage du texte de Lucien.

Vous pouvez :

  • consulter en ligne le dictionnaire grec-français - http://grec.desmyter.org/
  • utiliser des couleurs pour qu’apparaissent les groupes et les divers cas distinctement après avoir bien vérifié que vous avez activé la correction.

Extrait 1
ΜΕΝΙΠΠΟΣ : Βόα͵ εἰ τοῦτό͵ ὦ Χάρων, σοι ἥδιον.

Fragment de corrigé

Extrait 2 (Cf. texte ci-dessous.)
ΜΕΝΙΠΠΟΣ : Κἀγὼ τῷ ξύλῳ σου πατάξας,διαλύσω τὸ κρανίον.

Un peu de grammaire…

Support : source papier ou numérique avec appareillage du texte.
Extrait du Dialogues des morts de Lucien en version bilingue ou avec appareillage du texte, selon le niveau

ΜΕΝΙΠΠΟΣ : Κἀγὼ τῷ ξύλῳ σου πατάξας,διαλύσω τὸ κρανίον .
(…)
ΕΡΜΗΣ : Νὴ Δί΄ ὀναίμην γε͵ εἰ μέλλω καὶ ὑπερεκτίνειν τῶν νεκρῶν.
ΧΑΡΩΝ : Οὐκ ἀποστήσομαί σου.
ΜΕΝΙΠΠΟΣ : Τούτου γε ἕνεκα νεωλκήσας τὸ πορθμεῖον παράμενε· πλὴν ἀλλ΄ ὅ γε μὴ ἔχω͵ πῶς ἂν λάβοις;
ΧΑΡΩΝ : Σὺ δ΄ οὐκ ᾔδεις κομίζειν δέον;
ΜΕΝΙΠΠΟΣ : ῎Ηιδειν μέν͵ οὐκ εἶχον δέ. τί οὖν; ἐχρῆν διὰ τοῦτο μὴ ἀποθανεῖν;
ΧΑΡΩΝ : Μόνος οὖν αὐχήσεις προῖκα πεπλευκέναι;
ΜΕΝΙΠΠΟΣ : Οὐ προῖκα͵ ὦ βέλτιστε· καὶ γὰρ ἤντλησα καὶ τῆς κώπης συνεπελαβόμην καὶ οὐκ ἔκλαον μόνος τῶν ἄλλων ἐπιβατῶν.

Le choix du professeur s’est porté sur :

> la révision des substantifs de la deuxième déclinaison (beaucoup de débutants en début de cette classe de secondes).

  • Tableaux insérés des pronoms de la 1ère et de la 2ème personne du singulier et du pluriel.

> la formation des aoristes

  • Note insérée envoyée aux élèves : revoir la formation des aoristes

À vous !
À apprendre par

Étape 3 - De la Douât à l’Hadès

Comment l’Antiquité se représente-t-elle l’au-delà ?

Compétence travaillée - Étudier un fait culturel.

Support : source audio avec restitution écrite en retour.
=> Écouter France Culture, « La Fabrique de l’Histoire » : émission de 52 minutes. Et prise de notes en plus : Durée : 2 heures

À vous !

  • Écoutez tout en mettant fréquemment sur pause pour pouvoir répondre aux quelques questions posées au fil de l’émission.
Conseils
Il faut prendre des notes au fur et à mesure.
L’émission est ponctuée de questions qui permettent de distinguer des sous-thèmes.
> Une région souterraine pour les 3 religions ?
> Que dire et que savons-nous de cette descente et de ce voyage (catabase) aux enfers ?
> Qui sont les souverains des enfers ? les divinités qui peuplent ce lieu ?
> Y a-t-il eu une utilisation politique des Enfers ?
> Que sait-on de la préparation du corps pour affronter l’au-delà ?

Notes

[1NdE : Nous avons fait le choix de reprendre et respecter les éléments de signalétique choisis par le professeur pour s’adresser aux élèves. Dans le cadre d’une communication en partie écrite et télé-transmise quel que soit le médium retenu, tous les moyens pour reconstruire une forme de rituel de classe, une forme de complicité, pour tisser le lien avec les élèves et entre les élèves, ont leur importance. Les icônes contribuent à décorer le document et à le rendre agréable à lire ; elles fournissent en même temps des repères et permettent de rythmer l’activité des élèves.

[2Présenté également dans l’exposition virtuelle de la BnF Homère.

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