Le corpus ne peut être ni un catalogue, ni une liste. Il répond à des questions, qui, au collège, s’appuie sur un programme à teneur anthropologique.
Des entrées anthropologiques
Au cycle 3 comme au cycle 4, les choix de lecture sont organisés à partir de grandes entrées qui mettent en lumière les finalités de l’enseignement notamment dans la formation de l’esprit et de la personne comme dans l’accès à une culture littéraire et artistique.
Les programmes proposent des tableaux accompagnés d’indications précisant les enjeux littéraires et de formation personnelle qui constituent le premier critère de sélection.
Des indications de corpus permettent de ménager un équilibre entre les genres et les formes littéraires ; elles fixent quelques points de passage obligés, pour faciliter la construction d’une culture commune ; elles proposent des ouvertures vers d’autres domaines artistiques et établissent des liens propices à un travail commun entre différents enseignements.
On voit bien à partir de là que les corpus d’œuvres, d’extraits formés en groupements, d’iconographies diverses, invitent à faire des liens, visent à enrichir par la variété, à exercer des tensions avec ce que pense, se représente a priori l’élève. La façon dont le professeur pense ses corpus relève de sa responsabilité, de ses goûts, de ses ressources personnelles.
Pas de corpus sans questionnement
Un exemple concret en 5e
Voir l’article Séance / Séquence